Une Semaine, un Chapitre

(ou un peu plus...)

Micmacs à Tire Larigot : le nouveau film de Jean-Pierre jeunet

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Micmacs à Tire Larigot affiche
Jean-Pierre Jeunet, c’est avant tout un style, une esthétique. Micmacs à Tire Larigot en porte la marque au fer blanc, comme précédemment Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain ou Un long dimanche de fiançailles.
Tout est là : un univers décalé de personnages à la fois étranges et attachants, bizarres même, l’amour du langage et des petites choses de la vie, du détail, d’un petit objet, un jeu sur les couleurs vives, mordorées, les éclairages bleutés, chauds, la précieuse voix off qui perce les pensées des personnages emplis de questions poétiques et curieuses (Combien de temps une marche met-elle pour s’éroder ?).
Du côté de la distribution, on retrouve des têtes connues : Dominique Pinon, Yolande Moreau (magnifique en mère Tambouille), André Dussollier, etc.

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Le Ruban blanc : pureté du cinéma, pureté de l'âme ?

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Le Ruban blanc affiche
Avec Le Ruban blanc, Michael Haneke confirme un parti-pris esthétique et narratif pur et glacial. La découverte de Funny Games US est l’un des moments cinéma que je n’oublierai pas : attrait pour les images, pour l’esthétique, frappante et magistrale, dégoût et malaise devant la mise en scène du mal.
Attention, le dernier film de Michael Haneke : Le Ruban blanc (Palme d'or à Cannes cette année), s’adresse, comme ses prédécesseurs, à un cercle restreint de spectateurs qui ont le cœur et la cinéphilie bien accrochés.

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Lucky Luke, sur les pas d'Astérix aux Jeux Olympiques

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Lucky Luke affiche
C’est officiel : le cinéma français prend un malin plaisir à adapter au cinéma des BD cultes et le résultat, deux fois sur trois est d’une rare médiocrité.
Après Astérix aux jeux Olympiques, Lucky Luke de James Huth concourt désormais dans le cercle très fermé des nanars français à gros budget qui s’attaquent à des personnages et des histoires cultes pour viser le plus grand public possible et amasser le plus d’argent.

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The Descent, part 2, on prend la même et on recommence

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The Descent part 2
The Descent a fait l’objet, sur une semaine un chapitre, d’un article un peu spécial. Plus que la critique du film, il s’agissait plutôt d’analyser le visionnage d’un film d’horreur chez soi, à plusieurs. L’expérience avait été très réussie.
La sortie de The Descent part 2 était donc attendue avec impatience, bien qu’avec une certaine angoisse en même temps, étant donné l’extrême rareté des suites horrifiques de qualité.

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Fame version 2009 : une comédie musicale sans saveur

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Fame affiche

Dans la famille des remakes, il y a maintenant Fame. La version 2009 ne cache pas longtemps son jeu : plaire à tous les publics.
Le spectateur le sent, autant au niveau des personnages qu’au niveau musical. Pour les fleurs bleues, il y a la naïve Jenny (Kay Panabaker) et Marco (Asher Book), chanteur romantique à la sauce boys band ou lover décati. Pour les fans de rap, et de hip hop, Malik et Denise sont au rendez-vous, taraudés par leurs problèmes familiaux. Vous aimez les chanteuses afro-américaines à voix ? Denise (Naturi Naughton) est là pour vous. Pas de panique pour les accros au Fame de 1980, on retrouve par exemple la chanson "Fame" nouvelle version.

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Thirst, ceci est mon sang : le sang neuf du film de vampire est sud-coréen

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Thirst
Les films de vampire ont une esthétique bien à eux : mise en scène clinquante et saturée, jeu sur les couleurs, mélange ardent du désir et de la mort.
Thirst, ceci est mon sang épouse à merveille le genre, en égrenant ça et là quelques originalités, dont la langue : Thirst, ceci est mon sang est un film sud coréen dans lequel un prêtre devient à la suite d’une expérience scientifique un vampire.

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District 9 : quand la science fiction rejoint l’ultra réalisme

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District 9
District 9, de Neill Blomkamp c’est inconstestablement la bonne surprise de la rentrée : un film de science fiction ultra réaliste et efficace tout droit venu d’Afrique du Sud ! Les Etats Unis n’ont pas le monopole du genre ni des effets spéciaux : voilà qu’un immense vaisseau spatial s’installe au dessus de Johannesburg.

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Hôtel Woodstock : un pétillant choc des cultures

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Hôtel Woodstock
1969-2009. 40 ans après le festival de Woodstock, Hôtel Woodstock, d’Ang Lee rend hommage à toute l’énergie d’une époque. Attention cependant : le film Hôtel Woodstock (Taking Woodstock aux USA) n’est pas consacré à la scène mais plutôt aux coulisses du festival et à sa périphérie.

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Un prophète et des religions

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prophète
Pour qu’il y ait un prophète, il faut une religion. Un prophète en a deux : l’Islam et le Corse ! Malik (incarné tout en nuances par Tahar Rahim) en a pris pour 6 ans après avoir agressé des policiers : il est transféré à la Centrale pour purger sa peine, une prison où un groupe de prisonniers corses ont établi leur loi en parallèle de celle du personnel pénitencier.

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Bronson : violence et art, même combat

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Bronson
Bronson fait partie de ces joyaux filmiques à voir et à revoir, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Bronson est inspiré d’une histoire vraie : Michael Peterson, né en 1952, est le détenu le plus célèbre du Royaume Uni. A son actif, un vol mineur de quelques livres qui lui coute sept ans de prison. Michael Peterson, dit plus tard Charles Bronson, son nom de scène, son nom de gloire, passera alors de prison en prison, multipliant les actes de violence et repoussant sans cesse sa libération.

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